vendredi 16 décembre 2011

Repas de Noël : osez l'originalité !

     Qui dit « Noël », dit « repas de famille ». Alors on pense aux bonnes victuailles, aux bons vins, au foie gras et saumon toasté, au chapon, au gratin de cardons, aux traditionnels marrons, et autre dessert de bûche glacée ou recouverte de ganache au chocolat. Mais à l’heure des nouveautés, des blogs cuisine, de la nouvelle façon de se mettre aux fourneaux, à vous les nouvelles recettes !

    Car Noël, c’est avant tout l’achat du sapin. Choix oh combien délicat ! Vous l’avez installé, décoré, enguirlandé, et le voilà qui clignote dès la nuit tombée. Vos cadeaux sont achetés, emballés, bien cachés dans le placard de l’entrée ou sous votre lit (on ne change pas les valeurs sûres !), il est maintenant temps de penser aux repas. Oui, repas au pluriel. On compte celui du 24 au soir, dans l’intimité, celui du 25, en « grande » famille et celui du dernier jour de l’année écoulée, celui où le champagne coule à flots (avec modération, toujours !).


       La tradition de noël veut que les repas se prennent en famille. « Famille » veut dire « quantité », vos convives ne doivent pas repartir avec la faim au ventre, ce ne serait pas convenable ! mais « famille », c’est aussi un repas raffiné. C’est là que commence le casse-tête. Entre ceux qui aiment les marrons mais pas le chapon, ceux qui aiment le chocolat mais pas dans un gâteau, le choix s’annonce cornélien ! Il est grand temps de faire la liste des potentiels mets que vous cuisinerez. Et cette année, vous misez sur l’originalité, sur des saveurs à redécouvrir, sur la verrine, et dégustation à la cuillère. Le pari est osé, mais vous vous lancez. L’adage est bien connu : qui tente rien n’a rien ! 
       C’est donc parti pour les courses, étape la plus simple, enfin on croit que c’est la plus simple, que nenni ! Les rayons sont plein de monde, cheveux ébouriffés, haletants qui courent après le dernier bloc de foie gras, d’un paquet de levure ou de farine restants ! Vous croisez un papa en panique parce qu’il « n’y plus de chapelure de coco, on prend de l’amande, c’est pareil ». C’est aussi ça les fêtes !

       Le point crucial est bien évidemment de se mettre aux fourneaux. Les fêtes de fin d’année voit apparaître de nouveaux apprentis cuisiniers. Une fois le tablier enfilé. On sort les poêles, les casseroles, les poches à douilles, autre blinder, et hachoir, il est l’heure de s’y mettre. Et sérieusement. Et cette année, c’est cuisine originale, mélange exotique et nouvelles sensations gustatives. (Retrouver le suite de cette article sur : newsecom.wordpress.com)

dimanche 11 décembre 2011

La Course aux Cadeaux !!

      A 15 jours du passage de l'homme à la barbe blanche et du grand déballage de présents, la frénésie de la course aux cadeaux a déjà commencé. 

       Et Lyon ne déroge pas à la règle. Et cela même si nous sommes le week-end, que nous sommes dimanche, que tous les visiteurs de la Fête des Lumières sont rentrés au bercail. 

     Car en général le dimanche, c'est jour de grasse mat', de repas de famille, de visionnage de dvds de séries, de films ou, de Chuck Norris, faisant régner l'ordre dans "Walker Texas Rangers", ou de "Vivement Dimanche" pour ne citer qu'eux. Et puis il y a les autres, les gens qui s'ennuient le dimanche parce que "c'est nul, il n'y a rien à faire". Alors ils font leurs emplettes de noël, le dimanche. J'ai fait pareil, en fait. Avant, je n'aimais pas faire les magasins le dimanche, mais ça c'était avant ...

     Je me suis donc rendue ce dimanche au Centre Commercial de Lyon, celui avec le grand "crayon". Je sais ce que tu te dis lecteur(e), "aller à la Part-Dieu le dimanche, quand même", je sais, je sais, mais j'ai aussi travaillé le dimanche, 3 dimanches de suite. C'est un jour comme un autre après tout et puis le contexte s'y prête. Mea Coulpa.



      Il n'y pas trop de monde, moins que les années précédentes (la faute à la crise de la dette ?? ça c'est un autre sujet lecteur(e), bien trop épineux pour être traité ici !), bref, les rayons sont presque déjà vides, les tailles ne sont plus disponibles, "moi, c'est moi qui l'aurais le dernier" (de quoi parle t-elle ? de pull ? manteau ? chapeau ? sandwich ? chocolat ? métro ?), "ouf je l'ai eu", comme quoi la victoire se trouve au bout d'un cintre ! 

     Certaines personnes sont sereines, elles ont fait leurs petites listes, les post-it collés au porte-monnaie, "papa, c'est fait", "pépé et mémé, on est bon". Cela sont chargés, mais peuvent rentrer chez eux cacher leurs achats en attendant le grand jour. 

     Et puis il y a les autres. Ceux qui hésitent, qui crient après leurs conjoint(e)s, enfants, chiens voire carte bleue. Le coup du "mince, Tata Monique et Tonton Gérald alors ?", "on leur prend quoi ?", "je ne sais pas, toi qui a toujours de grandes idées", ça chauffe Marcel ??, " bon ben, on a qu'a leur prendre un panier gourmand, ça ira bien", cet échange plein de volonté de faire plaisir m'a fait sourire ...

    Mais les propos les plus marquants ne viennent pas que des "shoppers". Un exemple tout bête mais qui peut faire sourire les férus de mode ou autre fashionistas. Une vendeuse déploie un pull gris pour une cliente, qui hésite entre un pull gris et le même en noir. Le dilemme. D'après la vendeuse, "le gris, c'est .. c'est .. la couleur de l'hiver","oui, tout le monde porte du gris en hiver", si vous voulez.  Je me retiens de lui dire que un "gris, c'est la couleur de podiums des défilés, madame, c'est la tendance du moment", aurait plus approprié et plus vendeur, et bizarrement la cliente est repartie sans rien. C'est ça aussi les aléas de l'hiver ! 

mercredi 30 novembre 2011

Décrochage RTL à Lyon - Interview Stéphane Bern

Mardi 29 novembre - "A la Bonne Heure" - RTL à Lyon
Stéphane Bern et Laurent Gerra  




C'est dans le salon d'honneur de la Mairie de Lyon qu'est enregistré l'émission "A la Bonne Heure", présentée par Stéphane Bern. L'invité est une figure locale, il s'agit de Laurent Gerra. Tous les chroniqueurs : Patrice Carmouze, Charlotte des Georges, Eric Dussart Danielle Moreau et Regis Mailhot ont fait le déplacement depuis Paris le matin même. Après une heure et demi d'émissions, j'ai eu la chance d'interviewer Stéphane Bern et Laurent Gerra pour Tribune de Lyon.








 Retrouvez ci joint le podcast de l'interview  de Stéphane Bern - site Web tribunedelyon.fr

 


dimanche 27 novembre 2011

samedi 26 novembre 2011

Photographies - Grand Lyon

Vendredi 25 novembre, 10h, Lyon

 Shooting Place des Terreaux / Hôtel de Ville / Musée des Beaux Arts / Vieux Lyon


 











Copyright Tardy Floriane - Tous droits réservés

dimanche 20 novembre 2011

Amélie Nothomb : Novembre 2011


Amélie & Juliette Nothomb
Decitre - Lyon Part Dieu
18 novembre 2011





C'est à la librairie Decitre du centre commercial de Lyon Part-Dieu qu'Amélie Nothomb - accompagnée de sa soeur Juliette, auteur pour enfants - ont donné rendez-vous à leurs lecteurs.


C'est après une attente de plus de trois longues heures, que j'ai pu enfin rencontrer l'illustre personnage. Pour être honnête, je ne suis une fervente lectrice de ces romans, j'en ai lu 4 ou 5,  dont "Stupeur et tremblements", mon tout premier. Ce que j'apprécie, c'est elle en fait, sa personnalité hors du commun. Elle était fidèle à elle-même, vêtue de noir, de longs de très longs cheveux, rouge à lèvres bordeaux et son ... Haut de forme.



Elle me dédicace "Tuer le Père", roman sorti en septembre 2011, chez Albin Michel. 

Pour l'anecdote, j'ai aussi fait une rencontre des plus incongrues ce jour là ... Une dame, la cinquantaine, originaire de Toulouse, en vacances à Lyon, suit les soeurs Nothomb depuis plusieurs années. Pas moins de 33 signatures au compteur. Une relation particulière s'est créée entre elles. Nous appellerons N., a acheté pas moins de 20 livres à faire signer. Il est 20h passé, encore 60 personnes derrière nous ...


A. Nothomb : "Floriane, vous allez nous aider, je ne vais pas m'en sortir", "N. a dévalisé le magasin !! "
Je suis donc à côté de Juliette, à aider Amélie aux signatures, toutes personnalisées ... Grand moment ... 


vendredi 11 novembre 2011

Photographie : Iso, Diaphragme et Vitesse

Jeudi 10 novembre, 10h, Lyon.

C'est parti pour 8h de shooting .. Début de journée sur la technique : Iso, vitesse, diaphragme, balance des blancs, modes de mesures, et l'autofocus .. Avec tous ça on est parés !!
Petite galerie de photos prises sur le vif, photo posée, ou juste spontanée, des inconnues, des rues, des feuilles mortes et du ciel bleu aussi ...









- Copyright TARDY Floriane. Tous droits réservés. -

jeudi 3 novembre 2011

Le Data Journalisme ou Journalisme de données

Présentation du data-journalisme



Le data-journalisme ou journalisme de données est une nouvelle technique qui consiste à analyser des données complexes, en extraite les plus significatives et de retraiter ces informations sous formes graphiques. Principalement utilisée en rédaction web et très présente dans les pays anglophones, ce type de journalisme commence à prendre de l’essor en France, bien que les bases de données ne soient pas encore toutes forcément accessibles. On part d’un flot d’information brute, officielle, qui est vérifiée, traitée, pour aller vers la plus percutante et la raffinée possible. Il faut ensuite la retravailler de manière graphique, avec des chiffres, des données, des informations et des liens interactifs. Grâce au data journalisme, l’information est plus attractive, plus dynamique.

Pour réaliser ce nouveau type de visualisation de l’information, les journalistes doivent cependant avoir accès aux bases de données publiques. Ce n'est pas une étape forcément évidente : En 2006, les journalistes du Guardian ont mené une campagne nationale en faveur de la libération des données publiques pour accroître la transparence gouvernementale, convaincus que ces données appartiennent aux citoyens. La libération des données publiques est un mouvement prenant internationalement de l’ampleur, on peut le voir avec l'essor de WikiLeaks et les polémiques engendrées.
Un mouvement sur lequel la France, empreinte d’une culture propriétaire de la donnée, reste en retard. Les données publiques, contrairement à d’autres pays, n’y sont pas encore totalement libérées ou facilement accessibles. Les internautes prennent alors le relais, et peuvent participer à créer eux mêmes ces bases de données. Le travail de vérification de l'information est alors primordial pour que le journaliste conserve une crédibilité dans la rédaction de son article.

Un autre aspect intéressant dans le data-journalisme : la certaine proximité développée avec le lecteur. Caroline Goulard, fondatrice de Dataveyes, précise cette idée en expliquant que les données récoltées sont traitées avec un objectif journalistique d’information du public et que tout le travail doit suivre cette optique. L’information est alors traitée en conséquent, à l’échelle des personnes individuelles, de leur quartier ou de leur voisinage.
La création de ces articles de données s'effectue cependant de la même manière qu’un article type, avec la recherche d'un angle, une vérification des sources et la création d'une mise en page claire pour le lecteur. Il faut donc arriver à trouver un juste milieu entre compréhension du public et transmission de l’information la plus percutante et intéressante possible. Pour ce qui est de la mise en forme graphique, de nombreux data-journalistes préfèrent parler de « visualisation » plutôt que d’articles. On reste toujours dans une optique de clarté pour le lecteur (finis les graphiques illisibles bourrés de données ou les cartographies incompréhensibles car trop colorées), tout en misant sur une représentation graphique originale.
Le journal d’information sur le web OWNI propose chaque semaine une rubrique « Les data en forme », veille journalistique qui permet de découvrir ce qui se passe dans le data journalisme, en France et ailleurs. Tout y est passé en revue, notamment l'écologie, l'économie, la société et l'international. Une nouvelle façon de représenter l’information en ces temps où le lecteur en est bombardé de toutes part.

Le journalisme de données permet donc de dynamiser, de rendre l’information plus attractive pour le lecteur à travers des graphiques, des chiffres et des liens hypertextes. Cette technique est réservée à usage Web, elle tend toutefois à se développer dans les autres formes journalistiques. Les informations peuvent provenir de bases de données officielles, ou bien d'internautes dans une logique participative de plus en plus populaire.

mercredi 26 octobre 2011

Fête des Lumières 2011

Fête des Lumières 2011 - Tribune de Lyon
1er article publié 

http://bit.ly/w3Hmm1

--> Numéro 307 en kiosque aujourd'hui - Jeudi 27 Octobre 2011 -

vendredi 21 octobre 2011

Mort de Kadhafi : Nouvelle ère en Libye

Après 42 ans de règne et de dictature, Mouammar Kadhafi a été tué jeudi 20 octobre par les forces de l'OTAN. 

      "C'est un vrai soulagement". C'est avec ces mots que Mahmoud Jibril, Président du Conseil exécutif au Conseil National de Transition (le CNT) a conclu son dernier point presse hier soir à Tripoli.

       C'est à Syrte, sa ville natale, que Kadhafi a trouvé la mort. Il a d'abord été vu dans une canalisation d'égoût, sa dernière demeure puis a de nouveau essayé de s'enfuir.

           C'est un bombardement de l'OTAN qui aura eu raison de lui alors qu'un convoi tente de quitter la ville. Toutefois, on ne peut pas dire si Kadhafi était présent, mais c'est à ce moment là que les choses se sont accélérées. Kadhafi a dû se sentir pris au piège, il était alors au mains des forces révolutionnaires. Cette lutte acharnée aura duré huit mois.

Souce : lemonde.fr - Canalisation à Syrte, dernière demeure de Kadhafi

           C'est en début d'après-midi que l'AFP diffuse l'information. On y découvre une image trouble, le leader est allongé, couvert de sang, les yeux tuméfiés. Les médias sont réticents à la diffusion de cette image, la véracité de l'image est telle prouvée ? cet homme est-il bien lui ?  A 15h, la question ne se pose plus. Le photographe, Philippe Desmazes assure que l'homme qui gît dans le pick-up est bien le dirigeant Libyen.

            Mouammar Kadhafi aurait reçu une balle de 9 millimètres dans l'abdomen. Il ne serait pas mort tout de suite. C'est dans l'ambulance qui le transporte à l'hôpital, que Kadhafi aurait succombé à ses blessures. Plusieurs médecins dépêchés sur place on constatés ses blessures. Il portait un entaille au cou, signe de la violence du raid. La dépouille de Mouammar Kadhafi a ensuite été transportée à Misrata.

Souce : 20minutes.fr / photo : AFP - Le leader quelques minutes avant sa mort

             Des milliers de vidéos sont publiées, les réseaux sociaux voient affluer leurs connexions, les commentaires fusent, l'information tourne à vitesse grand V, les chaînes d'information en continue voient leurs programmes de diffusion bouleversés, les chefs d'Etats étrangers donnent aussi leurs sentiments. L'information fait le tour des médias du monde entier comme on peut le constater sur cette vidéo :


      En Libye, côté population, les réactions ne font pas attendre : 

"Il est mort le tyran ! Mais il fallu 50 000 martyrs, des deuils et souffrances sans nom pour en venir bout", dit  la mère d’un jeune combattant amputé, une rose rouge à la main.  

"Il est mort, dit la juriste Azza Magur, et c’est un soulagement car plus personne ne pourra exploiter l’hypothèse de son retour pour nous faire peur, retarder la construction d’une vraie démocratie, avec un gouvernement stable et une opposition. On n’a que trop traîné. Savez-vous que Tripoli fonctionne depuis des semaines sans police ni autorité ? Les gens se sont auto-disciplinés, alors même qu’on était en guerre. C’est inédit et vous dire combien ils sont civilisés !"

           Dans les rues, ce sont des explosions de joie. Les jeunes combattants circulent en voiture dans les rues, assis sur les capots et les toits, les klaxons hurlent. Les drapeaux révolutionnaires flottent au vent. Beaucoup brandissent une arme, qui faudra rendre une fois la pression retombée. Cette arme, c'est une Kalachnikovs de 9 millimètres, comme celle qui a mis fin à leur cauchemar quelques heures plus tôt. 

         Les témoignages sont nombreux. Chacun aspire a retrouver le cours de sa vie. Certains disent qu'il en ont même deux. Il quitte une vie, pour en trouver une autre, bien plus prospère celle ci.

           Hissan Fitouri, 40 ans, qui se bat depuis huit mois, parie pourtant sur la parfaite discipline des combattants, nous décrit sa vision des choses :

"On a gagné la révolution. Travaillons vite à la stabilité et au développement du pays. La guerre nous a montré qu’on avait des alliés, ce qui est incroyable ! On se croyait isolés, camouflés à jamais par l’ombre du clown grotesque et grimé. Qui connait les Libyens dans le monde ? Qui sait leur gentillesse, leur endurance, leur civilisation ? On va enfin exister. Et on va surprendre. En bien !"

Selon l'Elysée, la mort de Mouammar Kadhafi est une étape majeure dans cette lutte de huit mois menée par le peuple libyen pour se libérer de la dictature imposée depuis 42 ans. Pour Nicolas Sarkozy,

" Une nouvelle page s'ouvre pour le peuple libyen, celle de la réconciliation dans l'unité et la liberté."

Quel avenir pour la Libye à présent ?

        L'enthousiasme et le soulagement sont grands depuis hier soir, mais on voit aussi que les gens sont fatigués. Fatigués de cette "guerre" qui n'en finissait pas, de la peur les nuits de bombardements, la peur aussi du lendemain. On remarque aussi un sentiment de liberté, liberté de mouvements, d'expression. Les Libyens envisagent l'avenir autrement à présent.

         D'après l'interview donnée par Gilles Paris, chef de service International du Monde hier soir, l'évolution sera lente mais radicale. 

             Tout d'abord un véritable gouvernement transitoire va être créé, une 1ère élection libre va être organisée. Il y aura aussi une nouvelle partition du pays, 3 branches majoritaires se distinguent. 

       La ville de Misrata a connu un essor depuis plusieurs semaines, elle sera alors mise en avant :




Selon Gilles Paris, un retour à l'Islam serait le mieux. 

      Il conclut que ce qui importe à l'heure actuelle, c'est la protection des civils, et un retour à la normale concernant les relations internationales, avec notamment l'enjeu du pétrole.   

 

 

mercredi 19 octobre 2011

Playlist - L2 Connexion

Pause musicale aujourd'hui avec la playlist - L2 Connexion - Les écoutes illimitées, c'est par ici !!

Petit récap' tout d'abord !

              La L2 Connection, c'est plusieurs étudiants de l'Université Lumière Lyon II, d'où L2 ! et qui se sont tous découvert une passion commune, le Rap. L'année 2010 représente l'année de constitution de ce collectif, qui en voit les membres augmenter, même s'il y'a un noyau assez distinct. 

Les membres sont composés de Bami Bassi, Seth MC, Jerry Green, B.Brown, Zulu, Tim Purple, Meles, Busty, Krash

(Source - Facebook - http://on.fb.me/ojIqjo)

Bonne écoute et faites tourner !!


dimanche 16 octobre 2011

Festival Lumière 2011 : Jean-Luc Godard & Marcel Ophuls - Portraits Croisés


Marcel Ophuls & Jean-Luc Godard :
La Rencontre de St-Gervais 


Réalisé par Frédéric Choffat et Vincent Lowy, Suisse, 2011


          Mercredi 6 octobre, rendez vous à 19h30 à Monplaisir (8e), au Village du Festival Lumière. Petit tour du Village, Radio Lumière est « on air », auteurs et réalisateurs sont en pleine discussions. Au salon du Festival se côtoient cameramen de France télévisions, photographes de presse, journalistes, micros ou calepins à la main. L’effervescence est de mise. 

          Ce soir là est diffusé la rencontre-débat entre Jean-Luc Godard - réalisateur, scénariste et producteur Franco-Suisse, né en décembre 1930 à Paris - et Marcel Ophuls - réalisateur de documentaires, d’origine allemande né en novembre 1937. Ce débat a eu lieu au Théâtre St Gervais en Suisse. 


          21h, à la Villa Lumière. Le co-réalisateur du « document documentaire », Vincent Lowy est présent, il nous fait un topo de ce qui va suivre. Ce documentaire a été filmé durant 3h lors de la rencontre entre les deux réalisateurs en décembre 2009. Seules 45 minutes ont été conservées. 

         Le sujet du débat : un projet datant de 2002 proposé par Jean-Luc Godard sur la Palestine, et abandonné pour cause de différents sur les méthodes. Manifestement, les deux réalisateurs ont beaucoup de mal à s’entendre. Le début de la conversation est difficile. Ils ne sont pas du tout dans le même registre. Ophuls est méfiant vis à vis de Godard. On remarque une vraie amitié, et une double reconnaissance, cependant Godard attaque en insistant sur le fait que le film d’Ophuls « Le Chagrin et la Pitié », « est un film ignoble ». Ce documentaire d’investigation, sorti en 1969 traite de l’occupation allemande et du régime de Vichy de 1940 à 1944. En fait, Lowy nous apprendra que Godard est aveuglé par l’histoire, lui qui a un rapport assez ambiguë avec le monde juif. Au fil de la conversation,  les points de vue divergent, les piques, les tournures ironiques ou à doubles sens fusent. 

          Ophuls ne comprend pas l’intérêt de Godard pour les juifs, pour la « race » juive. Ophuls est lui-même juif, cela ne signifie rien pour lui, il ne s’est jamais senti à part, et il ne comprend pas pourquoi Godard voudrait faire un film sur ce sujet. Ophuls est né en Allemagne, il quitte Berlin en 1933, arrive en France, et la quitte en 1941, il s’installe en Californie, Etats-Unis et obtient la nationalité américaine. Pour lui la question de la race juive ne se pose pas, il refuse un projet de telle sorte. En ce qui concerne Godard, la vie d’Ophuls le fait rêver, lui qui s’est fait virer de chez lui pour avoir vendu des ouvrages appartenant à sa famille. Il se sent rejeté. 


          Tout au long du documentaire, on comprend que Godard se questionne beaucoup, sur lui-même, sur ce qu’il est, pas sur son métier, non sur sa personnalité même, Ophuls, de par ses origines et son histoire le fascine. On sent que Godard semble perdu. Son projet lui tient à cœur, ce qui n’est pas le cas d’Ophuls.

 
           Après le visionnage du documentaire, Les questions que l’on peut se poser sont les suivantes : De nos jours, que signifie le mot « race » ? Est-on une personnalité ou une nationalité, une origine ? Ophuls essai de l’expliquer à Godard, sans succès, pour lui, la nationalité ne compte pas, on est ce que l’on est, peut importe d’où l’on vient.

vendredi 14 octobre 2011

Radio France : Conférence avec leur correspondant à Lyon


Portrait d’un RER : être « Reporter En Résidence » à France Bleu Isère


C’est avec Sébastien Chanove que nous avons rendez-vous ce mercredi 12 octobre. Il est le correspondant à Lyon de France Bleu Isère, radio du groupe Radio France, société du service public qui gère les stations de radios publiques en France depuis 1975, à savoir : France Inter, France Info, France Culture, France musique et France Bleu …

Lyonnais d’origine, Sébastien Chanove, 40 ans, « grand et costaud » comme il le dit lui-même, au style incisif, est journaliste local de France Bleu Isère à Bourgoin Jallieu depuis plus de 15 ans.


D’abord étudiant en droit à l’Université Lyon2, DEUG en poche et correspondant au Dauphiné Libéré, il trouve sa voie et souhaite devenir journaliste. Il tente alors le concours de l’école de journalisme de Tours et rentre en DUT de journalisme. C’est le début des stages, des piges, des CDD. Après un stage au « Progrès » qui ne se fera pas, il est envoyé en stage à Radio France Rennes par son école, après seulement une journée de formation radio. Ils sont onze stagiaires pour 6 journalistes. Les places sont chères. « Il faut de la niac dans ce métier ». Il enchaînera les CDD pendant 6 ans dans toute la France avant de décrocher un CDI à France Bleu Isère, station du groupe Radio France.

Contrairement aux autres journalistes locaux, Sébastien Chanove a un statut particulier. Il est, dans le jargon professionnel, un « correspondant  RER », un « Reporter En Résidence », il est correspondant isolé de France Bleu Isère. Il travaille seul, couvre le moitié du Nord Isère et la banlieue de Lyon. Son activité se concentre au niveau local, « l’actualité locale, c’est génial, c’est une belle réussite, le local intéresse les gens ».

Sébastien Chanove trouve que France Bleu Isère a une connotation « 3e âge, radio de vieux », mais il admet que les chiffres d’audience sont très bons, surtout au niveau de l’actualité sportive. Radio France est la 5e radio de France. Actuellement, il y a 43 stations locales composées de 5 à 10 journalistes.


Le métier de journaliste, « c’est la polyvalence : c’est de faire du son, de l’image, de l’écrit, c’est une richesse et une force d’être de partout ». Sébastien Chanove a travaillé dans 27 radios, donc dans 27 régions avec 27 rédacteurs en chef, et 27 équipes différentes. La personnalité et le fait de se démarquer dans ce métier sont primordiaux. « La pratique professionnelle, c’est de transmettre un acquis ». Selon lui, les stages, les piges, les rencontres professionnelles sont les piliers de l’apprentissage de ce métier.

 
Cependant, Sébastien Chanove avoue qu’il a envie de changer, de ne plus être observateur de sa propre société. A présent, il a envie de se consacrer à sa famille qu’il a délaissée au profit de son métier et veut surtout voir d’autres formes de journalisme. Une nouvelle station locale France Bleu sera créée en septembre 2012 à Saint-Etienne et Sébastien Chanove espère faire partie de la création de ce nouveau média et devenir alors acteur de notre société. 

lundi 10 octobre 2011

Europe 1 : Conférence avec leur correspondant à Lyon


 "Europe 1 : bien entendu"

 
Après une première conférence avec le responsable Internet du journal « le Progrès », une conférence sur la presse au Liban, c’est avec Jean-Luc Boujon, correspondant d’Europe 1 à Lyon que nous avons rendez vous ce mercredi 5 octobre.

Jean-Luc Boujon, 38 ans, carte de presse depuis 13 ans, est le correspondant d’Europe 1 à Lyon. Originaire de Lyon, d’abord étudiant en lettres, puis d’histoire à l’Université Lyon2, il passe le concours de journaliste de Strasbourg où il se spécialise en radio – il pensait commencer sa carrière dans la presse écrite. Durant son cursus, il se présente au concours organisé par son école, et gagne sa place à Europe 1. Il passera deux ans à Paris, à la « maison mère » au service Reportages puis quitte Paris,  revient à Lyon, et continue sa carrière sur le terrain en tant que correspondant local. Jean-Luc Boujon a fait un choix de carrière, resté sur Lyon, sa ville mais il a surtout voulu consigner travail et vie de famille.

Pour Europe 1, ils sont huit correspondants déployés dans huit grandes villes de France, une centaine de personnes officient à Paris. Jean-Luc Boujon concentre son activité sur Lyon principalement mais aussi beaucoup dans les Alpes, la Franche Comté, la Bourgogne, et la frontière Suisse. 

Pour mener ses missions à bien, il a un bureau à son domicile, une voiture aux couleurs de la station et un studio d’enregistrement privé. Il ne travaille pas toujours seul, il est parfois accompagné d’une journaliste pigiste. Elle vient en renforts et/ou le remplace certains week-ends quand l’actualité est très chargée.

La journée type d’un correspondant local


Jean-Luc Boujon est en alerte 24h sur 24h, il lit la presse locale dès 6h du matin, il envoie des mails à ses supérieurs à Paris concernant les sujets locaux qui pourraient être traités au niveau national pour les infos de 12h et 13h. A Paris, c’est l’heure de la conférence de rédaction, le choix des sujets à traiter se fait à ce moment là. Si un sujet intéresse, alors la machine se met en place : déplacements, reportages, interviews, prise de sons ou de notes (selon la volonté des interviewés qui souhaitent passer à l’antenne ou non, ce sont des choses qui arrivent …). Après c’est l’heure du montage, si c’est du direct, prise d’antenne sans filet, s’il reste du temps, à 11h50 l’écoute est envoyée pour une validation préalable.

« Le correspondant est un touche à tout »


Pour Jean-Luc Boujon, le fait de travailler en radio lui donne de l’adrénaline, « il faut donner le meilleur de soi même », tout le temps et surtout en direct. Il faut trouver le bon angle, le ou les bons interlocuteurs. Le correspondant est un « touche à tout », il n’a pas de spécialisation, il gère la diversité de l’actualité.

Sur le terrain, en revanche, il y a beaucoup de concurrence (RTL est le concurrent direct d’Europe 1), on remarque parfois de l’entre aide entre journalistes mais il faut aussi être égoïste de temps à autre et récupérer le témoignage ou la source que les autres non pas.

Malgré un métier dont la disponibilité est de mise, dont la veille d’information est quotidienne, Jean Luc Boujon nous a montré que l’on pouvait concilier vie de famille et métier passionnant.
 

jeudi 6 octobre 2011

Scribus ou l'Art de la PAO


 Scribus ou l'Art de la PAO



Pour commencer, petite définition de ce qu'est la PAO (pour les novices, les curieux, les geeks aussi .. et les autres !) : la PAO signifie "Publication Assistée par Ordinateur". C'est un principe de mise en page spécifique de documents destinés à l'impression. Jusque là tout va bien, c'est de la théorie pythagoricienne, par contre pour ce qui est de la pratique, c'est comment dirais-je, plus complexe, bien bien bien plus compliqué ..

Cela fait trois semaines maintenant, que je m'escrime, que dis-je que nous nous escrimons .. le mot est même faible parce qu'en Escrime en fait, on effleure avec un fleuret. C'est assez léger, plein de délicatesse. Ici non, au contraire, en PAO sous Scribus on se bat. Oui on se bat avec Scribus, logiciel de PAO. Il monopolise la majeure partie de notre temps, de nos journées et de nos nuits ..
Par contre, les "pages en regard", "portrait à la française", "portrait à l'italienne", autres "marges" et "fond perdu" non presque presque plus de secrets pour nous (Scribus aura toujours des fonctions cachés et des manipulations à dompter ...) !! Soyons honnête et réaliste cependant, cela ne veut pas dire que nous en sortons à chaque fois, non après divers plantage, coupure, texte qui disparait, photo qui n'apparait plus, surbrillance rose à la place de bleu, on essaye de s'en sortir .. comme on peut. 
"Comment tu as mis ta lettrine toi" ? "je ne sais pas, j'ai cliqué et c'est bon", "page de styles ou de caractères ?", "page en regard, la page gauche d'abord, autrement ça marche pas", "m***** j'ai oublié le fond perdu", hop on recommence, un coup pour rien, c'est le 50e coup pour rien en 10 minutes - mais on garde la tête froide, on garde notre calme .. enfin on essaye ... on souffle un peu -- "petite pause ?" ........."oui ... oui je veux bien".

Ps : Rien ne nous arrête ..  10 minutes de pause, et on y retourne, Est-ce la passion du métier ? L'envie de faire quelque chose de bien ? L'idée de se dire : ce papier c'est le mien, je l'ai travaillé jusque tard dans la nuit pour le bouclage, et j'y suis arrivé(e) ? Très certainement ..    

lundi 3 octobre 2011

Nikos Aliagas - Juin 2011


 Nikos Aliagas - Fnac Bellecour - Lyon  29 Juin 2011


    Dédicace de Nikos Aliagas, venu présenter son livre composé de clichés / photos / illustrations qu'il a posté sur son compte Twitter. Livre qui s'appelle "Nikos Now", publié le 23 mai dernier aux Editions de l'Acanthe, et qui malheureusement pour lui n'a pas eu le succès escompté (il a d'ailleurs eu droit à sa VDM, " Vie de Merde" People sur le site du même nom). 
     Je vous avoue que je n'ai pas acheté son livre, j'ai regardé des extraits sur le web ! 

Je vous poste la photo, prise au Forum de la Fnac !

Miss France 2007 - Novembre 2010

Salon Hair / Make up à Eurexpo, Lyon, le 21 novembre 2010


Après une rencontre avortée avec Adriana Karembeu au salon, Adriana n'est jamais venue sur son stand !! (c'était pourtant "la vedette" de cette journée comme dirait Druker .. !!). Son stand était pourtant fort beau, et bien rangé, enfin bref, inutile d'attendre plus longtemps, continuons  ...


Après plusieurs allés et venus dans les allées du salon, après la pose de gel ongulaire (grande 1ère pour moi !!, j'ai réitérerais à plusieurs reprises depuis !!), suite à l'essayage de divers produits cosmétiques, vernis à ongles et autres froufrous capillaires, c'est dans un minuscule coin reculé que se tient Miss France 2007. Il n'y a personne à son stand, est-ce dû au défilé de mariées (toutes fashionistas ou pas d'ailleurs connait le principe du défilé de la mariée :D !!) quelques instants plus tôt ? Qu'à cela ne tienne, je vais donc la voir, lui parler un peu, photo et dédicace de la carte promo .. C'est devenu un rituel maintenant pour moi .. 
(ps : toujours avoir un appareil photo sur soi, on ne sait jamais :D !!) 



dimanche 2 octobre 2011

Franck Dubosc - Mai 2010

Dédicace avec Frank Dubosc - Fnac Victor Hugo - Grenoble - Mai 2010


       Parlons de choses plus légères avec ma rencontre avec Frank Dubosc, venu en séance de dédicaces-photos à la Fnac Victor Hugo (pour les intimes, Fnac plus connue sous le nom de Fnac du centre ville, Fnac Grenette, ou Fnac de la PJ :D). Il est sur scène le soir même au Summum, salle de spectacles, concerts (que tout grenoblois connait) pour " Il était une fois ..", spectacle que j'ai vu deux fois à Grenoble à quelques mois d'intervalle. Quand on aime on ne compte, c'est bien connu !!

          Pour être honnête avec vous, nous n'avons pas parlé, non on ne pas dire ça comme cela, sachant que derrière moi se trouvait une 100e de fans déchaînés ( 200 étaient passés avant moi !), et que comment dire, le timing était serré, très très serré, ce fut donc photo et ... la bise, oui quand même. Oui j'ai eu un bisou de Dubosc, et une jolie carte promo dédicacée .. Fan des dédicaces moi ?? 

Allez pour la peine je vous joins la photo !!

Marc Lévy - Octobre 2008

Rencontre avec Marc Lévy à la librairie Decitre à Grenoble le 23 octobre 2008

Dédicace de "Toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites", roman publié en début d'année. 

        Ce roman est mon préféré de Marc Lévy. J'avoue que je suis fan de cet auteur, j'ai lu et j'ai tous ses romans dont deux sont dédicacés - celui ci - et " La première nuit ", publié en décembre 2009. 

Marc Levy - Décitre - Grenoble

          "Toutes ces choses que l'on ne s'est pas dites" est une histoire père-fille à la fois très complexe et très forte. Leur relation est un mouvement perpetuel. C'est un roman mêlant la science-fiction, le fantasme dans le fait de retrouver celui que l'on a perdu, que l'on aimerait tellement revoir et que le destin ne permet pas, et l'humanité, de sentiments, d'amour.


           Comme il est dit dans le film de Gérard Lauzier, "Mon père ce héros" avec Gérard Depardieu, sorti en 1991, " les filles et leur papa .. ce sont de drôles de fiançailles". 

Même si le roman de Lévy et le film de Lauzier ne sont pas du même registre, cette citation est universelle ..

samedi 1 octobre 2011

"Chuck Norris approuve cette grève"


www.lepost.fr / www.google.fr -> tags : Chuck Norris grève

Pour la petite histoire

Cet article fut publié à mon insu ! En effet, la photo et le texte furent récupérés via mon profil Facebook quelques secondes après publication (Facebook n'était pas protégé de façon optimale à cette date), après avoir "mailé" et parlé avec le webmaster, le directeur de rédaction, j'ai eu gain de cause, et j'ai demandé que l'article reste publié sur le site tout en demandant le crédit photo.

Chuck Norris s'invite dans les manifestations étudiantes

 


Hier 26 février, manifestation des étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des Universités de Grenoble.
Au milieu des banderoles "Université en Grève", "Le savoir n'est pas une marchandise" etc... se trouve une pancarte :
"Chuck Norris approuve cette grève"

Crédits photo: Floriane Tardy

Etudiant(e)s, reprenez ce mouvement, histoire d'ajouter un peu d'humour dans cette lutte qui est partie pour durer!

Voici le lien pour lire les commentaires associés :
http://www.lepost.fr/article/2009/02/26/1437999_chuck-norris-s-invite-dans-les-manifestations-etudiantes.html

vendredi 30 septembre 2011

Rencontre et Interview de Guillaume Durand, artiste peintre

Guillaume Durand, jeune artiste peintre expose à Lyon 2e pour son 
M.C Museum of Fine Arts



           C’est à la Fondation Bullukian sur la place Bellecour (Lyon2e) que Guillaume Durand, non pas le  présentateur, mais son homonyme, me reçoit pour son exposition de  peinture intitulée M.C Museum of Fine Arts.

Ce jeune artiste Stéphanois me parle de ses œuvres, qui mêlent histoire et histoire de l’art. C’est à dire un mélange d’art classique et d’art contemporain. En effet, ses peintures permettent d’aborder l’art d’une nouvelle façon. Les codes sont brisés. On retrouve les principes même du classicisme : la toile, les couleurs, les formes, les contrastes tout en mettant en parallèle l’art contemporain. Pour cela, les objets de la vie quotidienne sont détournés comme par exemple un rideau de douche qui devient alors manteau, un bonnet de laine ou un sac à main mis en bandoulière.

          Face à ces tableaux, le regardant n’a plus de repères comme nous l’explique Guillaume Durand, « Je travaille à produire des œuvres qui peuvent potentiellement susciter un temps d’adhésion et un temps de doute ».

         Au travers de son exposition, Guillaume Durand souhaite soulever des interrogations, «  il est question de sonder les processus à l’œuvre au sein de l’être humain. L’art contemporain me semble un terrain permettant l’expression de composantes de l’individu qui sont souterraines, qui structurent son rapport à l’extérieur et qui sont habituellement tues au profit d’attitudes normalisées ». Le but de l’artiste est de sortir de la normalisation de la peinture, pour rentrer dans des considérations qui touchent chacun de nous.

       C’est alors que l’on peut se poser la question de l’authenticité, de la véracité. Guillaume Durand a investi la Fondation dans le but de créer autre chose en partant de ce qui existe déjà. « A travers les séries présentées, j’ai voulu créer un dialogue constant sur le sujet de l’authenticité », à cela il ajoute que «  tantôt il s’agit de déconstruire l’authenticité supposée d’un référent culturel ou artistique, tantôt il s’agit de faire naître d’un aspect méprisé une expérience esthétique inattendue ».

        Cette exposition montre que les stéréotypes ne sont plus, l’art est envisagé d’une nouvelle façon. Comme nous le dit Guillaume Durand : « Le but de mon travail est de mettre en lumière le mystère de l’existence en travaillant sur sa couche la plus superficielle : celle qui se voit ». Avec Guillaume Durand, l’art est déconstuit, repensé, il amène la réflexion et une nouvelle façon de voir la peinture.
 
F.T
Pour en savoir plus :      
                                                     
● Fondation Bullukian – 26, Place Bellecour – 69002, Lyon – www.bullukian.com
● Vidéo du vernissage : http://vimeo.com/16651968
● Exposition du 5 novembre au 23 décembre 2010 en partenariat avec l’Université Lumière Lyon2. (www.univ-lyon2.fr > actualité > actualités culturelles) 

Rencontre avec Francis Huster


Rencontre avec Francis Huster le 8 octobre 2010 au Briscope de Brignais (Lyon) 

« Traversée de Paris » par Francis Huster se joue à Lyon

Francis Huster met en scène et interprète « Traversée de Paris », nouvelle de Marcel Aymé, publiée en 1945.

Après le Théâtre des Bouffes Parisiens, Paris IIe, c’est au Briscope, à Brignais, dans le sud ouest lyonnais que se joue cette nouvelle. Selon Francis Huster, que nous avons interviewé quelques heures avant de monter sur scène, « les salles intimistes n’existent pas. Pour moi, ça ne change rien, l’émotion, la proximité avec le public restent les mêmes ».   

Cette nouvelle dépeint la 2e guerre mondiale : les nazis qui envahissent Paris, les Juifs, l’étoile jaune, le marché noir …

Le portrait de Paris est sombre, cruel, mais aussi lucide et quelquefois comique. En effet, pour Francis Huster, « Traversée de Paris » est « un vrai texte, c’est un hommage à Marcel Aymé. Après « La Peste » de Camus, cette « Traversée de Paris ». J’ai joué deux cent fois cette « Traversée de Paris ». Pour moi, l’art du comédien est une évolution, tout comme le public. »

Nous retrouvons les personnages qu’incarnaient Gabin, Bourvil, ou encore de Funès dans le film de Claude Autant-Lara de 1956. Pour Francis Huster, l’émotion est palpable dans la salle, « on ressent l’émotion du public. Gabin et Bourvil sont là. Le public est touché ».

Cependant, ce n’est pas trois mais treize personnages qu’interprète Francis Huster, « je suis seul en scène, et j’interprète treize personnages, tous les personnages du film qui ont touché les gens sont là ».  Et c’est pendant près de deux ans, que Francis Huster va répéter la pièce, comme il nous l’explique, « j’ai répété personnage par personnage, puis mis en commun. J’ai commencé par le personnage qu’interprétait Gabin, ça a duré trois mois. J’ai fait pareil pour le personnage joué par Bourvil. Et un mois pour chaque autre personnage ».

        Le spectateur est comme suspendu, captivé par cette « Traversée de Paris », qui mêle souvenirs, ressentis et émotions. Francis Huster conclut en soulignant, qu’« il y a le fond et la forme. C’est comme Rachmaninov et Shostakovich. C’est Marcel Aymé et Céline, son meilleur ami. Le fond est la cruauté fraternelle. La forme est l’antisémitisme de Céline et l’humanité d’Aymé ».


 F.T




● « Traversée de Paris », mise en scène et interprétation de Francis Huster, en tournée jusqu’en mai 2011.


             ● Le Briscope - Office Culturel de Brignais –
              Parc de l’Hôtel de Ville – 69530 Brignais