lundi 10 octobre 2011

Europe 1 : Conférence avec leur correspondant à Lyon


 "Europe 1 : bien entendu"

 
Après une première conférence avec le responsable Internet du journal « le Progrès », une conférence sur la presse au Liban, c’est avec Jean-Luc Boujon, correspondant d’Europe 1 à Lyon que nous avons rendez vous ce mercredi 5 octobre.

Jean-Luc Boujon, 38 ans, carte de presse depuis 13 ans, est le correspondant d’Europe 1 à Lyon. Originaire de Lyon, d’abord étudiant en lettres, puis d’histoire à l’Université Lyon2, il passe le concours de journaliste de Strasbourg où il se spécialise en radio – il pensait commencer sa carrière dans la presse écrite. Durant son cursus, il se présente au concours organisé par son école, et gagne sa place à Europe 1. Il passera deux ans à Paris, à la « maison mère » au service Reportages puis quitte Paris,  revient à Lyon, et continue sa carrière sur le terrain en tant que correspondant local. Jean-Luc Boujon a fait un choix de carrière, resté sur Lyon, sa ville mais il a surtout voulu consigner travail et vie de famille.

Pour Europe 1, ils sont huit correspondants déployés dans huit grandes villes de France, une centaine de personnes officient à Paris. Jean-Luc Boujon concentre son activité sur Lyon principalement mais aussi beaucoup dans les Alpes, la Franche Comté, la Bourgogne, et la frontière Suisse. 

Pour mener ses missions à bien, il a un bureau à son domicile, une voiture aux couleurs de la station et un studio d’enregistrement privé. Il ne travaille pas toujours seul, il est parfois accompagné d’une journaliste pigiste. Elle vient en renforts et/ou le remplace certains week-ends quand l’actualité est très chargée.

La journée type d’un correspondant local


Jean-Luc Boujon est en alerte 24h sur 24h, il lit la presse locale dès 6h du matin, il envoie des mails à ses supérieurs à Paris concernant les sujets locaux qui pourraient être traités au niveau national pour les infos de 12h et 13h. A Paris, c’est l’heure de la conférence de rédaction, le choix des sujets à traiter se fait à ce moment là. Si un sujet intéresse, alors la machine se met en place : déplacements, reportages, interviews, prise de sons ou de notes (selon la volonté des interviewés qui souhaitent passer à l’antenne ou non, ce sont des choses qui arrivent …). Après c’est l’heure du montage, si c’est du direct, prise d’antenne sans filet, s’il reste du temps, à 11h50 l’écoute est envoyée pour une validation préalable.

« Le correspondant est un touche à tout »


Pour Jean-Luc Boujon, le fait de travailler en radio lui donne de l’adrénaline, « il faut donner le meilleur de soi même », tout le temps et surtout en direct. Il faut trouver le bon angle, le ou les bons interlocuteurs. Le correspondant est un « touche à tout », il n’a pas de spécialisation, il gère la diversité de l’actualité.

Sur le terrain, en revanche, il y a beaucoup de concurrence (RTL est le concurrent direct d’Europe 1), on remarque parfois de l’entre aide entre journalistes mais il faut aussi être égoïste de temps à autre et récupérer le témoignage ou la source que les autres non pas.

Malgré un métier dont la disponibilité est de mise, dont la veille d’information est quotidienne, Jean Luc Boujon nous a montré que l’on pouvait concilier vie de famille et métier passionnant.
 

1 commentaire:

  1. J'avais laissé un commentaire mais je crois que ça n'a pas marché alors je recommence.
    Je disais que ce doit être un métier vraiment passionnant bien que sans doute très prenant.
    Un bel article qui nous emmène dans la peau d'un correspondant radio pendant quelques minutes !
    :)

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